Auteure auto-édité depuis 2 ans maintenant, je jongle autant que possible entre ma vie de famille, mon métier et ma passion de l’écriture.
J’aime créer et raconter des histoires avec des personnages forts, des personnalités variées et des évènements qui bousculent et ne laisse pas indifférents. Alors, oui, j’écris de la romance… mais pas seulement. Que ça soit l’histoire de Diane et de Jessie ou celle d’Elisa et Eden vous découvrirez qu’il y a souvent bien plus de choses compliquées derrière l’amour.

Citations

Still Me Forever Us – Tome 1 – Obsessions

Mes yeux fermés s’ouvrent brusquement lorsqu’une pensée me traverse l’esprit : oui, je vais le quitter… le souffle me manque.
Vendredi, je pars… je tombe à genoux dans la douche, mes mains se crispent autour de mes épaules et ma gorge me fait mal tellement elle se serre. Le quitter, Mathis, ma vie, mon travail. Tous ces éléments se mélangent, se bousculent dans ma tête à m’en donner la nausée et mon cœur est prêt à éclater. Je ne sais plus du tout ce que je veux ni comment. Je devais faire le point en venant ici et tout me semble plus compliqué parce qu’il est entré dans ma vie avec sa simplicité et son charme désarmant.

Still Me Forever Us – Tome 2 – Se souvenir

Je lève la tête vers mon reflet. J’ai mal, tellement mal que je ne me supporte pas d’être là, parfaitement vivant. Des fourmis montent le long de mon bras, je me mets à hurler et frappe d’un seul coup le miroir crasseux, une fois, deux fois, le faisant voler en éclats. L’eau dégouline le long de mon torse et imbibe mon pantalon. Je n’arrive plus à détacher le regard de mon visage déformé par la douleur, les deux mains accrochées convulsivement au bord du lavabo qui se remplit.
Je hurle encore et encore.
Fort, toujours plus fort, comme un fou et ça me fait tellement de bien que je n’arrive pas à m’arrêter.

Par-delà nos vies

Élisa ferme les yeux à ce souvenir et s’immobilise face à l’océan turquoise en se parlant à elle-même :
— Je le sentais, ce jour-là, que tout allait basculer, qu’à ce moment précis, tu m’échappais déjà. C’était presque imperceptible et pourtant, je sentais qu’au fond de toi, tout n’était pas aussi simple que tu le disais. Nous étions ce que tu avais de plus précieux et pour rien au monde je ne voulais te laisser te débattre seul. Pourtant, je savais tout ce qui te hantait, je savais que le jour viendrait où je ne pourrais plus rien faire pour toi et de ce fait, pour nous, que tu serais le seul maître à bord. Et lorsque ce jour est venu, moi, j’ai perdu mes ailes