Comédien et metteur en scène de théâtre pendant une quarantaine d’années, il a travaillé avec de nombreuses compagnies, à Paris – région parisienne, comme en province.
Il a joué des auteurs aussi bien classiques — Molière, Marivaux, Beaumarchais, Tchekhov — que contemporains — J.M Ribes, L.Atlan, D.G.Gabily. En tant que metteur en scène, il a travaillé sur des auteurs tel que Queneau, Ionesco, Shisgall, N. Renaude, E.E. Schmitt, F. Bégaudeau.
Il écrit depuis le milieu des années 2000, de la poésie (Peau et Pierre aux éditions de l’Harmattan), mais aussi du théâtre (La Ménagerie des vivants, ouvrage collectif, aux éditions Les Mandarines) ainsi que des nouvelles.
« Kaléidoscope », poèmes en prose par Jacques Grange
D’abord comédien, Jacques Grange s’est inspiré de son premier métier pour apprendre à se donner le temps de regarder les gens, et ce qu’ils regardaient, eux, d’eux, en eux. Ce qui les troublaient, émouvaient, chamboulaient, déchiraient, sidéraient, mais continuaient à les faire avancer.
Son regard amusé, attendri, ahuri, il le condense dans ces courts poèmes « kaléidoscopiques » emprunts d’humanité et d’une attention parfois philosophique, presque rousseauiste, à la nature et ses détails. Ceux qui font que la vie est la vie. Notre vie. Du début à la fin.
S’inspirant du sens figuré du mot « kaléidoscope », il enchaîne en prestidigitateur-funambule des successions rapides et changeantes d’impressions et de sensations qui ont pour point commun d’être humaines, et nous fait traverser à sa suite, sous ses charmes, chapitres et étapes de vie. La sienne. La nôtre.