Dans les années 90, Stéphane Aucante travaille d’abord dans l’audiovisuel. A partir de 2002, il est directeur de lieux culturels en France, dont le Théâtre du Cloître, scène conventionnée de Bellac.
De 2015 à 2018, il dirige l’Institut français de Naplouse, Palestine, et en rapporte son premier livre édité, Naplouse, Palestine – Portraits d’une occupation. Puis il a initié trois « livres collectifs confiné » et écrit son premier roman, Blanche, 4 fois 20 ans en 2020.
Sans voile – Féminité(s) en Palestine, paru début 2023, est son quatrième « livre palestinien ». Parallèlement, il anime régulièrement des ateliers d’écriture, entre autres à l’invitation du Labo des Histoires.
« Sans voile – Féminité(s) en Palestine »,
recueil de portraits par Stéphane Aucante
Manar se fait appeler Sukkar et ne porte pas le voile. Maysoun porte parfois la bourka et apprend le français à haut-niveau par amour de la France. Hadjé vit en camp de réfugiés palestiniens et rêve de voir cette mer, à la fois si proche et si lointaine, au bord de laquelle elle a été conçue. Saïd pense qu’il n’a pas de futur parce qu’il préfère les hommes aux femmes…
A travers neuf textes tour à tour poignants, engagés ou pleins d’humour, Stéphane Aucante revient pour la quatrième fois en Palestine par les mots et livre une approche sensible des féminités en Palestine, et plus largement dans le monde arabo-musulman. Un témoignage de première main puisque l’auteur a travaillé et vécu, de 2015 à 2018, à Naplouse, la grande ville du nord des territoires occupés palestiniens.