Mon nom d’auteur vient de mon grand-père maternel et c’est aussi celui d’un petit village près d’Arras. Je suis donc né dans le Pas-de-Calais, côté bassin minier.
J’ai côtoyé la dure vie des mineurs, leur courage, leur fierté et leur solidarité. J’ai assisté aussi au développement de la misère et de l’injustice sociale issues de la fermeture des mines et de la désindustrialisation de la région. Ceci m’a sensibilisé à la lutte pour le respect des droits humains, y compris économiques et sociaux, et à la défense de la dignité des hommes et des femmes en toutes circonstances.
La fraternité, ressentir l’autre comme un autre moi-même, au-delà des différences, est pour moi une valeur fondamentale.
Cette fraternité, je l’ai vécue aussi dans les travées du stade Bollaert avec les supporters Lensois, une fraternité festive et populaire, et je l’ai retrouvée dans le Sud-Ouest, notamment dans le rugby.
Car je vis en Dordogne depuis 2003 et j’y participe au développement d’actions culturelles.
J’ai toujours milité pour la promotion d’actions collectives, coopératives ou associatives.
En tant qu’enseignant, j’ai toujours essayé de développer une pédagogie coopérative où l’entraide, l’entraînement au débat argumenté et la culture artistique étaient privilégiés.
J’ai à ce titre été membre et dirigeant départemental et national de l’Office Central de la Coopération à l’École.
C’est tout naturellement que mon œuvre littéraire s’intéresse au lien entre les personnes : comment on peut nourrir ce lien, le défendre ? Qu’est-ce qui le ronge ? Car sans lui, il n’y a plus de société humaine possible, ni même d’espèce humaine.
Cette conviction a été renforcée par des rencontres avec certaines personnalités comme Albert Jacquard (« Je suis les liens que je tisse. »), Michel Rambeau (« Je suis relié aux autres par le beau. »), des formateurs tantriques (tantra vient d’un mot sanskrit qui signifie « tisser ») ou Robert Pouderou (auteur dramatique et alors directeur de collection théâtrale chez L’Harmattan). Je dois beaucoup à toutes ces personnes.
Je suis membre des Écrivains Associés de Théâtre et j’ai participé activement aux travaux des États Généraux des Écrivains et Écrivaines de Théâtre en 2019.
Fous de rage
Après leur séparation, le narrateur vit loin de son ex, et de leurs ados, Aurore et Théo, qui résident à Compiègne.
Ils refusent désormais tout contact avec lui. Mais quand Théo se tue accidentellement, il est enterré sans qu’on prévienne son père.
Quand ce dernier l’apprend, il rejoint l’Oise à la recherche désespérée d’une réparation à l’outrage subi. Mais ses tentatives échouent. De nombreux morts tombent autour de lui. Ce qui intrigue certains gendarmes qui le connaissent déjà et qui finissent par le soupçonner, malgré les fausses pistes et les évidences contradictoires.
Sans ménagement, l’auteur nous emmène là où la raison vacille.