Benoît Ver-Elst, « Picard » et fier de l’être est né à Amiens en 1969. Après un tour de France
dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, il revient sur Cambrai pour y enseigner la cuisine.
Passionné par la période du Premier Empire depuis sa jeunesses, les intrigues se situent
dans les Hauts-de-France et particulièrement dans cette magnifique ville d’Art et d’Histoire à
l’époque impériale.
Automedon
Sous le Premier Empire, Dirk Borman, jeune journaliste à La Feuille hebdomadaire de l’arrondissement de
Cambrai, décide de mener l’enquête sur des assassinats, des enlèvements, des vols, des viols en séries qui
terrifient la population du Nord de la France impériale. Il nourrit une profonde haine et une véritable obsession
contre ces « chauffeurs de pieds ». Mais pourquoi ?
Accompagné d’Ambre, son amour secret et du maréchal-des-logis Oudaille, une traque impitoyable s’engage.
Les investigations du trio, ses articles foudroyants les conduisent face à des bandits de grand chemin : les trois
frères Flahaut, personnages complexes dont les ambitions, caractères et sournoises expéditions meurtrières se
découvrent au fur et à mesure.
Extrait
« Dans sa tanière, “Double F”», alias Francis Flahaut quitte ses
hardes de cambrioleur, se nettoie afin de faire disparaître la suie
et enfile son costume de bourgeois. Le butin est rapidement partagé,
avec comme consigne de le planquer quelques mois, puis
celui qui veut des espèces doit le ramener à un receleur qui roule
pour eux. Après l’effort, le réconfort, maintenant Francis a hâte
de retrouver femme, enfants, belle-famille. Il a tout prévu, un
beau saphir pour fêter sa Valentine, des cadeaux pour le reste de
la maisonnée…
… Il la prend par la taille pour l’entraîner dans une danse endiablée.
La tribu ne manque de rien, bijoux, jouets en bois pour les plus jeunes et un excellent repas concocté par
un aubergiste de la bourgade. Tout le monde fait bombance, mais la fin d’après-midi est totalement gâchée
par une annonce. Le “Vieu”» doit rejoindre son jeune frère Nicolas et des amis pour conclure ses affaires. Sa
femme fait la moue, c’est leur fête. »
Lucie CEP Éditions