Né à Vannes en 1950, Hubert Hervé, ancien cadre de La Poste partage aujourd’hui sa vie entre Rennes et les rivages du golfe du Morbihan qui inspirent ses romans.

Il est l’auteur de six romans policiers qui ont pour cadre sa région natale, mais aussi d’autres endroits du monde où le lecteur accompagne les personnages.

Émile Lacontelli le policier récurent de ses ouvrages est capitaine de gendarmerie à Auray.

Hubert Hervé a également écrit un récit consacré à la vraie histoire d’une tragédie de l’épuration en 1944 connue sous le vocable « le drame de Monterfil » qui avait inspiré son roman « In nomine patris » ainsi qu’un premier livre d’une série consacrée à la ville de Rennes « Oscar ou les Chroniques ordinaires de la ville de Rennes. »

Les romans de Hubert Hervé ne se résument pas au seul genre policier. Au-delà de l’intrigue ils entrainent le lecteur dans un univers sociétal en crise qui révèle des ressorts cachés conduisant les personnages, à révéler leur vérité, à faire tomber les masques, à passer à l’acte. Trois de ses romans traitent du secret : à l’intérieur d’une famille (Les cassures infantiles), au sein d’un village qui se renferme sur sa honte (In nomine patris), au nom de la raison d’état et de valeurs douteuses (La souillure de l’hermine). Trois autres romans s’attachent à des destins de femmes : douleur et rancœur face à la perte d’un enfant (La chimère), plongée brutale dans l’anonymat pour prouver son innocence (Les égarées), souffrance de l’abandon et du rejet dans une société bourgeoise hypocrite (Cette vie qui dure l’espace d’un cri).

Ancrés dans notre monde mais toujours optimistes, ces romans sont un miroir de nos vies, de notre structure sociale, de notre culture. Sans temps morts, ils sont pour quelques heures un viatique contre la morosité.

Ils se lisent comme on déguste un plat d’exception et n’ont qu’un seul défaut, c’est d’être pourvus d’un point final.