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” La gourelle ouvrit le premier cahier et expliqua au capitaine que Jéhovite s’exprimait à travers sa main. Elle pratiquait donc l’écriture automatique, sa plume servant d’intermédiaire avec l’Au-delà. Au fur et à mesure qu’elle feuilletait les pages et les lui mettait sous les yeux, une certaine frénésie s’emparait d’elle. Arthur y découvrait une écriture tantôt minuscule, au point de ressembler à un défilé erratique de fourmis, tantôt démesurée, comme autant d’arabesques décidées à sortir du cadre de la page par manque d’espace. Les mots semblaient liés les uns aux autres dans une farandole infernale.. “

Claude BRONGNIART

 

“ J’ai un petit quelque chose pour vous “